Pendant l’été, j’ai un peu couru et peu roulé. Le weekend précédant le dernier enduro du championnat, je retourne en Loire Atlantique pour la Rando de Botz en Mauges. L’ambiance est au beau fixe, grâce au temps et à la présence en nombre des SMASH.
Après une heure de roulage dans une poussière aveuglante, je fais une chute bénigne. Par malheur, mon carter de boite explose sur la seule pierre présente à 15 mètres à la ronde. Un trou béant de 4cm vidange la moto et me clou sur place. Fin de rando pour moi !
Me voila donc une semaine après, en manque de roulage et de rythme à l’enduro de Bellou. Sur le premier tour je prends une ou deux minutes. Je manque considérablement de rythme, de vitesse et de physique. Je continue à prendre quelques minutes de pénalité sur les CH suivants. Il ne me reste qu’un tiers du second tour à finir quand suite à un mauvais choix de trace dans un bourbier me voilà tanker !
Quinze minutes pour me sortir et un gros coup de chaud plus tard, j’enchaine directement sur une belle montée dont j’avais en souvenir sa grande difficulté. Encore dans le rouge, gros gaz en bas, une grosse racine en haut faisant office de marche signe mon envole pour des airs inconnus.
Le retour sur terre se fait coincé sous la moto. J’arrive à m’extirper, redescends la moto en bas et fais le bilan de cette chute : boucle arrière tordue, guidon tordu et poignée des gaz cassée. C’est en voulant ressortir que je m’aperçois que le nouveau circuit a été aménagé pour contourner cette montée qui devenait trop dangereuse !
Je repars pour rejoindre le camion et abandonner, mais avant il faut que j’arrive à sortir du vallon. Je coince la poignée des gaz au ¼ et je remonte les montées tortueuses à l’embrayage.
J’abandonne donc cet enduro à cause d’un manque de physique et de lucidité.
Ma saison 2012 se termine le weekend suivant au foot par une luxation de la cheville gauche suite à un tacle assassin. J’annulerais donc ma participation aux deux courses sur prairie qui comptaient pour le CORC 2012.
En bilan, cette saison a été pour moi un peu entaché par les luxations. La 1ère en début d’année m’a empêché de me préparer physiquement et la seconde ne m’a pas permis de terminer la saison.
Cette saison m’a néanmoins ouvert les yeux sur les efforts à réaliser pour me permettre de progresser. Le physique et le roulage sont les clés pour finir à coup sûr les enduros.
Enduro du pays des légendes; Saint Saulge :
Pour cet enduro, la petite troupe habituelle est restreinte car Jean Marc, Yannick et Gaétan ont envoyé leurs inscriptions trop tard et les 400 pilotes sont déjà trouvés.
Nous partons donc samedi dans l’après midi (Alex, Alain et moi). Nous retrouvons sur place Jean Pierre et son fils Guillaume. Une fois les contrôles réalisés, nous partons à la découverte des deux spéciales.
Elles sont magnifiques. Un mélange entre sous bois et prairies, où on pense que demain on va se faire plaisir. La reconnaissance est minutieuse et nous examinons au maximum les pièges et préparons nos trajectoires, notamment celle d’ un grand virage en devers.
Nous nous retrouvons le soir autour du repas avant de nous coucher.
Côté météo, le temps est couvert depuis le début du week-end et j’espérais que cela reste ainsi pour le lendemain. Mais la pluie a fait son apparition à la tombée de la nuit. Heureusement, elle s’est arrêtée à l’aube, histoire de ne pas rendre la course trop difficile.
Le départ est donné. Le terrain est humide, mais je commence à m’habituer à rouler dans ces conditions. Après 5 minutes, on se retrouve dans la spéciale 1. Je m’élance, tout se passe pour le mieux, je ne fais pas de faute. Il me reste 1 gros tiers de la spéciale et je rattrape un pilote.
Ne voulant pas passer pour un bourrin, je ne lui cri pas dessus pour passer. Personnellement, quand je sens quelqu’un de plus rapide arriver derrière moi, je fais en sorte de le laisser passer sans perdre trop de temps en écartant ma trajectoire. Mais lui, il ne bouge pas et je me retrouve dons coincé derrière lui. J’arriverai tout de même à le doubler dans l’avant dernier virage sur une zone prairie. Dommage, je pense que j’aurai pu grappiller quelque secondes.
Le 1er CH qui comprend la SP1 est long : 1h35.
Après avoir récupéré mon souffle, je trouve un rythme et commence à doubler quelques pilotes. Cette nouvelle est bonne car si au moins j’arrive en retard au CH, les pénalités ne seront pas que pour moi. Le parcours est assez trempé. Nous traversons de la forêt, des chemins, des fossés, mais rien n’est insurmontable à part quelques grosses montées et descentes. Elles sont faites de belles pierres roulantes, synonyme de galère pour celui qui aura le malheur de s’y arrêter !!! J’arrive avec une 20ène de minutes d’avance au CH. Notre fidèle Jean Pierre est là et fait le ravitaillement.
Le 2ème CH est un peu plus court : 1h.
Rebelote (+20 points…), juste 1 ou 2 minutes après être reparti, j’arrive à la spéciale 2. Tout se passe bien, mais malgré la reconnaissance de la veille sur le grand virage en devers, la trajectoire prise n’était pas celle souhaitée.
A noter, une belle chute en liaison, en voulant éviter une grosse souche que j’ai vu au dernier moment. Je passe également sans trop perdre de temps dans une partie marécageuse où de nombreux pilotes perdent leur énergie en se coinçant dans les ornières profondes qui se sont formées.
J’arrive également avec de l’avance au CH2 et c’est reparti pour le 2ème tour.
Le passage dans la SP1 se passe bien, je diminue le rythme en liaison pour ne pas trop fatiguer.
CH3 impec ! Je pars pour le dernier CH. La SP2 commence, je me sens bien et j’attaque.
Dans le fameux devers, je prends la bonne trace. En voulant prendre l’ornière de sortie virage qui s’était formé, je perds l’avant et me voila par terre à contre sens. J’essaye de repartir le plus vite possible, mais ce n’est pas une mince affaire entre le devers, le passage sous la banderole et les pilotes qui arrivent.
Je termine cette spéciale et le dernier CH morose car je sais que cette chute va me faire perdre des places au classement. Le classement tombe et je finis 73ème sur 124 partants.
Un calcul vite fait d’une perte de 40 secondes minimum lors de ma chute révèle la perte d’une 20ène de places (SP2 : 1er tours 6min13 et 2ème tour 7min08). La déception est bien là, le seul point positif après analyse du classement est que les pilotes de la ligue du centre qui m’entouraient au classement ne sont pas devant moi.
Je finis juste devant Alain qui fini 76ème. Guillaume qui roule en ligue 1 finira 23ème sur plus de 50 engagés. Un grand chapeau à Alex qui fini 2ème du SCRATCH.
Merci à tous de me lire et de prendre des nouvelles.
Une petite pause s’impose avec les vacances scolaires.
Il ne reste plus qu’un enduro dans le championnat de la ligue du centre qui se déroulera à Bellou en septembre.
Je devrai participer à d’autres courses en cette fin d’année, mais le calendrier reste à déterminer.
Nous partons (Jean Marc, Alex et moi) dimanche matin pour la deuxième endurance du CORC 2012 : l’endurance de Drevant. Ce matin, le temps est pluvieux, un peu comme ces dernières semaines.
A notre arrivée sur place, l’organisation semble au top. Nous voyons dès le début une belle partie en prairie, un pierrier et des passages de tronc d’arbres, ça promet !!!!
Nous entamons le tour de reconnaissance. Le terrain est bien humide, pour mon plus grand plaisir ! Le parcours est varié et bien roulant. Il y a un mélange de prairies, de sous-bois, de montées et descentes en pierres et quelques obstacles qui se passent plutôt bien.
Nous sommes 49 en catégorie solo ainsi que 56 équipages en duo sur cette course.
Le départ se fait moteur éteint, environ 5min après le départ des équipages. 11H35 le coup de fusil retenti. Nous partons pour cette grande ligne droite. Je pars rapidement et pense être dans les 15 premiers. Malheureusement, sous l’effet de l’adrénaline, je roule un peu trop vite et dans les premières parties techniques je tombe à cause de la boue.
Je récupère de mon coup de chaud et je recommence à doubler. Au bout d’1h30 de course, je m’arrête ravitailler. Jean pierre me fait le plein de la moto, tandis que je me restaure. Je repars, la pause m’a fait du bien car j’ai la nette impression de mieux rouler, grâce aussi au terrain qui a séché.
Le parcours est bien abimé au bout de 2H de course. Les bras et les jambes souffrent et le moral commence à baisser. Je subis le parcours et je prends de moins en moins de plaisir à rouler.
Les 2h30 passent, la fin approche et le moral remonte. C’est alors que pour mon plus grand plaisir, la pluie battante fait son apparition pour les 2 derniers tours de la course. Glissades incontrôlées et chutes au rendez vous !
Le résultat est une 25ème place ! (avec 11 tours comme le 17ème et le 29ème)
Alex fini 10ème à deux places derrière le fils de Jean Pierre, Guillaume.
Jean Marc fini 21ème juste devant moi comme à l’endurance de saint Georges les Baillorgeaux. Le terrain était parfait, j’ai vraiment pris du plaisir sur cette course car j’ai doublé plus de pilote que d’habitude.
Je remarque aussi que malgré les conditions humides, je roule de plus en plus vite dans cette boue que j’aime tant et qui aime que je vienne l’embrasser de temps en temps.
C’est parti pour la 4ème manche du championnat !!!
Samedi, lors de la reconnaissance, nous espérons que le ciel sera clément pour que la course ne soit pas trop dure demain. La première spéciale se trouve en bordure d’un bois. Elle est assez rapide avec deux montées un peu plus délicates.
L’autre spéciale est en ligne, elle ne sera donc pas chronométrée au premier passage.
Malheureusement, une fois le soleil couché, la pluie fit son apparition et continua jusqu’à l’aube.
La messe est dite !!! La journée va être très dure pour moi. En effet, je ne suis pas à mon aise sur les terrains gras et la dernière fois que j’ai roulé dans les mêmes conditions, j’ai abandonné.
L’heure du départ approche et la moto est prête pour sa grande première. Je n’ai roulé avec qu’une petite heure. Au bout de 2 min, je me retrouve dans la spéciale en ligne et on ne peut pas rêver mieux pour se tétaniser les bras.
Je continue à rouler et j’essaye de ne pas trop perdre de temps malgré le terrain très gras et glissant. J’arrive au 1er CH et après avoir fait le plein, je prends 6 min de pénalité.
Et c’est parti pour la grande foire aux pénalités. Au CH2, j’en prends 5 autres et au CH3 pour boucler mon premier tour j’en reprends 11 autres. J’en suis à 22min, j’ai de grandes chances de finir hors course. Le temps maximal est normalement de 30min, mais j’espère qu’il sera allongé à 60min.
C’est avec cet objectif que je me motive à continuer. En effet, le bilan de cette course est une 20ène de gamelles dont une dans un arbre et une autre dans un fossé après avoir perdu l’avant dans une ornière. Bien évidemment, les bourbiers étaient de la partie, histoire de contenter tout le monde.
Les temps des spéciales sont catastrophiques car dans la spéciale 2 à mon premier passage je tombe une fois et dans le deuxième 2 fois. Dans la spéciale en ligne, je tombe également 2 fois. De toute manière, cet enduro ne se jouait pas dans les spéciales, mais dans les liaisons.
J’arrive enfin au CH6 avec 66minutes de retard. Ne pensant pas être classé, j’étais déçu, mais assez satisfait d’avoir tout de même terminé cette course.
Contre toute attente, je fini quand même classé !!! ( pas de temps éliminatoire vu les conditions)
Je finis donc 83ème sur 144 participants (57 abandons) .
Samedi après midi, nous nous retrouvons à Gron. La même équipe est au rendez vous pour la 3ème manche de la ligue du centre d’enduro.
Deux spéciales sont au programme. La première se trouve dans un vallon et est plutôt type cross et très roulante. La seconde est quand à elle très sinueuse et se trouve dans un bois.
Une fois le parcours reconnu et les motos placées au parc « coureurs », la soirée se poursuit tranquillement. Un petit repas puis un petit coup dans un bar et hop ! C’est parti pour un petit dodo dans le camion.
Malgré les conditions pluvieuses des derniers jours, il semble que le temps se soit calmé en ce dimanche matin. Nous réalisons aujourd’hui 3 boucles de 45 km comprenant 2 spéciales et un CH serré dégressif au fur et à mesure des tours. Nous ferons en plus une spéciale avant de rentrer dans la boucle. Nous aurons donc 7 temps chrono dans la journée.
10h31 c’est parti ! La première boucle se passe bien. Le CH serré est passé en 10 minutes sans problème, mais il va falloir mettre les gaz car la prochaine fois ce sera 9 puis 8 minutes.
Au CH3 c’est le ravitaillement, et que dire de plus que merci à Mécatland pour son stand où l’on trouve à boire, à manger et toujours du monde pour donner un coup de main. Un grand merci à Didier et Jean Pierre pour le plein d’essence, la mécanique, le lavage des lunettes, le remplissage du camel back et bien sûr leur bonne humeur.
La journée se passe donc pour moi, au mieux. Une petite erreur dans la spéciale boisée me vaut une trentaine de seconde de retard, le temps de redémarrer.
Pour le CH serré au 3ème tour ça passe avec 20 secondes d’avance. PIUFFFF !!!! Physiquement c’est encore juste car j’ai des crampes dans les cuisses et je termine épuisé.
16h00 Je finis donc cet enduro dans les temps sans pénalité. Le classement tombe dans la soirée et je termine 74ème sur 128 en ligue 2. Je me rapproche de la première moitié, il faut que je continue à rouler pour progresser.
Merci à tous pour vos lectures et à bientôt pour d’autres péripéties.
Enduro de Neuvy sur Loire ou comment j’ai terminé mon premier enduro.
Après ce titre enthousiasmant, voici la réalité.
Le début de cette course commence samedi après midi sur les coups de 15h. Jean marc vient me chercher, et nous partons rejoindre Alex, Yannick et Toftof pour réparer le frein avant de Jean Marc qui fait des siennes depuis le début de la matinée.
Une fois la panne trouvée, le convoi s’engage vers les tours de refroidissement de la centrale de Belleville. Dans la ville voisine, à Neuvy sur Loire, nous faisons les démarches habituelles. Tout est ok, le rendez vous est pris pour 10h06 le demain matin.
Avant de passer par la case « barbecue » organisé par Mécatland, nous partons repérer l’unique spéciale qui sera à parcourir 4 fois dans la journée (2 fois par tour). Cette spéciale est sur une colline. Le tracé est composé de nombreux virages avec certains en dévers et d’autre dans du sable.
Après s’être restauré, je file me coucher sous la tente pour une nuit qui promet d’être froide. Le sommeil n’est pas au rendez vous. Je me refais le circuit en boucle dans la tête. Malgré la gelée sur le toit de la tente, je n’ai pas souffert du froid cette nuit, à mon grand étonnement.
10h06 le départ est donné, nous sommes deux à partir en même temps, direction le CH1. L’autre pilote ouvre la route, les indications sont un peu tardives en ce début de tracé et l’accident ne peut être évité. Deux freinages en catastrophe et je suis obligé de coucher la moto pour ne pas percuter trop fortement l’autre pilote. Le bilan est un coup de guidon dans la hanche et un bon traumatisme au niveau de ma rotule droite. Un gros caillou a réussi à s’insérer derrière ma genouillère lors de l’impact.
J’arrive au niveau de la spéciale. Je la fais une fois puis deux. Les sensations deviennent meilleures malgré une pédale de frein arrière trop basse qui me gène dans mes entrées de virage (je n’aurais pas du modifier ma patte de fixation avant la course…).
Je file donc vers le CH1, je me trompe de chemin, car j’avais les yeux rivés sur une ornière, au lieu de regarder loin devant moi. J’arrive au ravitaillement en 62min, il me reste donc 18 min avant de pointer. Je ravitaille la moto et le pilote et c’est reparti vers le CH2, petit passage technique dans la scierie et la carrière pour finalement arriver au ravitaillement avec 30 minutes d’avance. J’en profite donc pour remonter ma pédale de frein et discuter avec les gars.
Le deuxième tour se déroule bien, je fais une bonne partie de la route avec Alain, je fais une petite erreur dans la spéciale où je pose la moto à terre mais par chance je peux repartir directement car je n’ai pas calé.
Vers 14h j’en ai fini avec cet enduro assez roulant sans grande difficulté.
J'ai donc profité de celui-ci pour adopter un bon rythme, à conserver pour mes prochains enduro !
Rendez vous 5h avec Jean Marc direction le Poitou Charente pour une endurance solo de 3h.
Nous arrivons sur le site vers 7h15 où nous retrouvons de nombreux pilotes de Mécatland. Les étapes sont par ordre chronologique : contrôle administratif avec récupération du transpondeur, contrôle technique avec une prise au sonomètre de 108db et mise en place des affaires au paddock. Coup de chance, une tonnelle se trouve sur mon emplacement, en effet le pilote à coté de moi en est équipé pour mon plus grand plaisir.
Une fois les pilotes équipés, nous partons pour la reconnaissance. Je ne fais qu’un tour car je préfère me préserver pour les 3h.
Le parcours fait 11 km et contient de nombreuses bosses, plusieurs zones de prairie et des petits bois auxquels il faut ajouter des zones plus difficiles que l’on peut contourner si besoin (ex : pierrier, grimpette, tronc d’arbre, pneu).
A 11h, le départ est donné. Les 82 pilotes solo s’élancent. Je fais un départ correct. Au bout de plusieurs virages, j’entends Alex passer à coté de moi en criant mon nom pour me narguer. Nous nous retrouvons alors 3 motos côte à côte à vouloir nous engager en même temps dans la 1ère grimpette hard. Le spectacle fut drôle car je me retrouve au milieu et vois les deux pilotes finir leur montée en jetant leur moto dont Alex. Mais il ne faudra même pas 1km pour qu’Alex cri de nouveau mon nom en me doublant. Par la suite je retrouve jean Marc bloqué dans une montée et j’espère donc que je ne vais pas faire de même.
Malheureusement, en voulant tenter une marche, je laisse la moto à cheval en haut et moi en bas. Impossible de remonter, il faut que je contourne la bosse afin de retrouver ma monture.
Je perds dix bonnes minutes, je repars essoufflé mais récupère assez rapidement. Les tours s’enchainent, je prends bien soin de m’hydrater car je sens que les crampes arrivent dans mes doigts et avant bras.
Une autre chute est à déclarer ! En effet alors que je venais de doubler dans une zone assez boisée, je m’emballe et BOUM l’arbre. Après un petit roulé boulé sans blessure, je relève la moto et je repars.
Après 5 tours et 1h45 de course je m’arrête au stand.
Mes parents m’y attendent et sont là pour m’aider. Papa fait le plein et maman fait de même avec le camel-back. Une compote, une pate de fruits et c’est reparti !!!
Je fais encore 4 tours avant de finir la course en 3h20.
Un élément important a fait son apparition dans mon avant dernier tour.
En effet, la pluie ainsi que le grêle ont transformé le terrain. Je roule donc plus doucement, mais je ne suis pas le seul. Alors que je ne m’y attendais pas, je retrouve Jean Marc en difficulté dans un bois et en profite pour passer en tête. Mais voici qu’à 2km de la fin il me redouble. J’essaye de rester en contact, mais sur les troncs d’arbres je pose mon sabot et me voici arrêté et le temps de sortir de la difficulté un autre concurrent s’infiltre entre nous.
Je finis donc la course 53ème. Mes sensations sont très bonnes et je vois que le côté physique va mieux. Il faut donc que je continue à travailler pour progresser.
Merci à mes parents d’être venus et à vous tous pour votre soutien.
Voici une vidéo embarquée par un pilote: Enduro de l'Argentor 2012, Champagne Mouton
La guerre des tranchées
Samedi 3 mars à l’aube, je pars de chez moi pour rejoindre 4 autres enduristes de Mécatland afin de faire la route ensemble.
L’arrivée à Champagne Mouton se fait sur les coups de 13h. Nous entamons tout de suite la reconnaissance des deux spéciales et les 3 points « spectacle ».
Après quelques kilomètres à pied, nous nous orientons vers le contrôle administratif, puis vers le campement où je passerais la nuit avec Alex et Yannick dans le camion après avoir sorti les motos de celui-ci.
La nuit a été courte malgré le fait que nous étions dans les duvets dès 21h. Il fait frais et humide ce dimanche matin, la pluie est tombée toute la nuit.
Nous nous préparons pour le départ.
Le mien est prévu à 10h15 et j’ai exactement 1h20 pour rallier le CH1. Avant celui-ci, je dois traverser les deux spéciales. La première spéciale est un tracé dans une prairie et l’autre est un coteau forestier. Bien évidemment, la pluie qui a redoubler d’intensité depuis le départ rend ces spéciales de plus en plus impraticables et le passage des nombreux concurrents n’arrange rien. C’est une vraie patinoire.
J’arrive au ravitaillement avec une 10ème de minute de retard. Le temps de faire le plein de la moto et du pilote, je pointe avec 22 minutes de retard au CH1.
Maintenant, il faut rejoindre le CH2 en 1h12. Je traverse successivement les points spectacles : la scierie, le bourbier et la montée du viaduc. Malheureusement pour moi, la fatigue commence à se faire sentir. Les erreurs et les mauvais choix de trajectoire pour contourner les bouchons ont raison de moi. Je perds du temps et mon énergie.
Je rallie tout de même le CH2 mais avec plus d’une heure de retard. Pour moi, la course s’arrête la. Pour le classement j’ai pris trop de retard et physiquement je suis usé.
Le fait de ne pas avoir roulé depuis octobre et d’avoir des conditions météorologiques difficiles n’a pas joué en ma faveur pour terminer ce premier enduro de l’année 2012.
Je constate aussi que de nombreux pilotes ont abandonné, cela me fait relativiser, mais je reste bien évidement déçu de ne pas être allé jusqu’au bout de cet enduro.
Le seul point positif est que mon épaule a tenu bon malgré la luxation de ce début d’année.
Il ne me reste plus qu’à continuer à travailler physiquement pour améliorer ma résistance physique lors des prochaines courses.
Petit coup de chapeau à Alex et Yannick qui ont réalisé une bien meilleure prestation que moi pour leur premier enduro.
Prochain rendez vous pour l’endurance de Saint Georges les Baillardeaux le 18 mars.
Merci à tous pour votre soutien !!!!
Voici les résultats de l'enduro: (ligue 3 pour moi)
Pour vous faire patienter, un petit retour en arrière s'impose. Voici le compte rendu de mon 1er Enduro
Enduro du Douhet - 16 octobre 2011
Arrivé le samedi après midi, j'effectue un premier repérage des points difficiles et des spéciales , puis je file au contrôle administratif. Ensuite, direction la voiture pour y passer une nuit sans duvet ( il fallait que j'oublie quelque chose!) .
7h30 : Réveil et arrivée de mes parents au douhet. Après un petit déjeuner ensemble, je me rends au contrôle technique et installe ma moto dans le parc fermé.
10h30 : Départ des premiers "Elite ligue 1" puis des "Juniors Ligue 2" et des "Ligue 3" dont je fais parti.
10h52 : Je m'élance! Je dois rallier le CH 1 en moins de 1h35 (les élites en 1h30 et le niveau inférieur qui fait 2 tours en 1h42). Dans les 1h35, je dois passer des checkpoints et faire la spéciale 1. Au final, j'arrive au CH1 avec 50 minutes de retard, après avoir galéré pendant 2h25 !
Le deuxième CH doit être rallier en moins de 50 minutes (il comprend la seconde spéciale et bien sûr les checkpoints obligatoires). Je le rallierais en 57 minutes, il était "plus roulant" et moins intense au niveau physique.
A cette étape, je me demande si je dois repartir pour un second tour (environ 3h30 en plus sachant qu'il est déjà 14h30 !). Après réflexion et en me remémorant les nombreuses difficultés que je devrais encore parcourir, je décide d'arrêter là. Je suis déçu de moi, j'aurais peut être pu y arriver. Mais la raison me rassure car avec la fatigue, les mauvaises chutes auraient pu aussi transformer l'aventure ! Retour au padock, petite surprise, le pilote n'est pas le seul à avoir souffert, la boucle arrière de la moto est tordu (le pot d'échappement touche le pneu).
Cette première expérience d'enduro restera en tout cas gravé dans ma mémoire. Malgré l'échec, cette journée a été riche en émotion et m'a donné envie de m'améliorer pour que l'année prochaine j'aille jusqu'au bout !
Nico
Voici la vidéo d'une montée de la journée (je suis le premier qui passe sur cette vidéo):
is et prairies, où on pense que demain on va se faire plaisir. La reconnaissance est minutieuse et nous examinons au maximum les pièges et préparons nos trajectoires, notamment celle d’ un grand virage en devers.
